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13 novembre 2008 4 13 /11 /novembre /2008 16:26
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Retour aux Canaries (suite)

 

 

































    

        

El Hierro


De toutes les îles Canaries, El Hierro est la plus au sud, donc facile à atteindre avec les vents dominants de nord mais aussi difficile à quitter si l’on retourne vers le nord parce qu’il faut alors remonter contre le vent. Pour cette raison elle est délaissée par les plaisanciers, même par ceux qui descendent vers les îles du Cap Vert car elle n’est pas équipée pour réaliser un grand avitaillement et faire le plein de gasoil.

Après La Graciosa, Lanzarote, Fuerteventura, Gran Canaria, Tenerife, La Gomera et La Palma, il n’y a plus qu’El Hierro que nous ne connaissons pas. La visite s’impose. Nous partons le vendredi 7 novembre 2008 de Valle del Gran Rey sur la Gomera vers El Hierro pour une navigation de 35 milles sans histoires et sans vent, au moteur, avec une houle de 2m. Elle nous amène à Puerto de La Estaca qu’on peut appeler aussi port de l’arnaque : pas de pontons, un quai alvéolé en béton nécessitant de sortir tous les pare battage pour ne pas frotter la coque du bateau contre le béton, pas d’électricité, pas d’eau, pas d’échelles en nombre suffisant pour monter sur le quai et le tout à 20€ par jour. Cela mérite d’être dit et colporté. D’ailleurs je ne me prive pas de le faire savoir à l’employé de la Policia locale qui est aussi chargé d’encaisser mon droit de passage. Mais ce n’est pas lui le décideur. Je peux simplement espérer qu’il le répète à son tour à ses chefs. Si vous venez un jour à El Hierro, ne passez pas par Puerto de La Estaca même si ce port est le plus important de l’île et le plus proche de la capitale Valverde.
Peu de plaisanciers passent par Puerto de La Estaca. Nous ne sommes que 4 bateaux le long du quai. Au bout de ce quai on trouve les bureaux des lignes de ferries et un bar. C’est tout. Le patron du bar, un petit bonhomme grassouillet, n’est même pas souriant avec les clients. Quand je lui commande 3 cerveza per favor, j’ai l’impression de le déranger dans la discussion qu’il a avec quelques autres autochtones, probablement les piliers de son bar. L’absence de sourire dans les magasins et dans les cafés est un phénomène fréquent aux Canaries. Les Espagnols sont peut être trop fiers pour daigner sourire aux étrangers ! Heureusement il y a des exceptions.


Il n’y a pas d’autres commerces et peu d’habitations à Puerto de La Estaca. Cet endroit sert seulement de port de débarquement pour les ferries et d’abri pour quelques barques de pêche. Nous rentrons vite au bateau pour déguster les petits poissons péchés la veille et le bon pain frais fabriqué par Edith. Ils réconfortent nos cœurs et nos estomacs.


 
















 

 

 

 





Dès le lendemain de notre arrivée nous partons pour La Restinga, un petit port à une dizaine de milles au sud de Puerto de La Estaca. Le trajet se fait par vent faible, au portant, en longeant la côte d’El Hierro. La Restinga est équipé de pontons mais sans eau ni électricité. Il y a peu de voiliers de passage. Plusieurs écoles de plongée sont installées dans le bourg. Les fonds sous marins sont réputés et la zone côtière est classée en site protégé.


Une petite ballade de reconnaissance autour de La Restinga nous permet de découvrir à nouveau d’immenses champs de lave qui se sont jetés dans la mer en créant des grottes et des arches de pierre grandioses.

 


 













































































Nos rencontrons les équipages de deux bateaux français et convenons avec eux de louer un véhicule ensemble. Il n’y a pas de loueur à La Restinga. Il faut se rendre à Valverde la capitale de Hierro et le trajet en bus dure 45mn. Ils se chargent d’aller chercher le véhicule et l’utiliseront le premier jour, nous, le second. Cela leur évitera de la ramener à Valverde le premier soir et à nous d’aller le chercher le lendemain matin.

Charles le contrevenant et la raie manta

Le jour suivant notre arrivée, Charles se lève de bonne heure. Pris par la passion de la pêche, il s’équipe et plonge dans le port avec mon fusil harpon à la recherche des gros poissons qu’il a aperçus. Il ne tarde pas à ramener un gros sar et un poisson perroquet.

Il retourne ensuite vers le milieu du port. La scène suivante se passe au moment où encore à moitié endormi, je passe la tête en dehors de la cabine. Je le vois tirer sur une raie manta d’au moins un mètre d’envergure. C’est un poisson magnifique qui donne l’impression de voler dans l’eau avec ses grandes ailes. Je n’aurais jamais osé tirer sur une telle bête. Je vois Charles se débattre avec elle. Les nageoires de la raie apparaissent parfois hors de l’eau. Charles semble avoir des soucis à maîtriser la raie qui se débat. Il demande de l’aide. J’enfile ma combinaison et plonge dans l’eau en allant à sa rencontre pour voir ce qui se passe. Charles est en surface le fusil à la main mais le fil qui le relie au harpon a cédé sous la force de traction de la raie manta. Elle est au fond de l’eau, six mètres plus bas, avec la flèche plantée dans son dos. Elle est à l’envers, montrant son ventre blanc et sa bouche. Elle fait des tours sur elle-même pour tenter de se libérer du harpon dont le fil cassé traîne au fond. Je plonge pour attraper l’extrémité du fil et l’enrouler autour de ma main. Je remonte ensuite vers la surface en tirant sur le fil, entraînant le harpon et la raie manta derrière. Elle résiste. Je palme fort vers la surface et le harpon finit par se décrocher de la bête qui se trouve libérée. Tant mieux. Je la vois se poser sur le fond. J’espère qu’elle va survivre.

Avec Charles nous regagnons Harmonie et remontons par l’arrière. Une autre surprise nous attend. Un fonctionnaire espagnol en uniforme, chargé de la protection du site de La Restinga, se tient près du bateau et commence à nous houspiller dans sa langue. Nous ne comprenons pas grand-chose de ce qu’il nous dit. Visiblement il n’est pas content du tout et semble même méchant. Je comprends que la pêche au fusil est interdite dans le port (mais autorisée avec une canne) Le gros bonhomme en colère, suant et soufflant veut saisir le fusil et prendre nos passeports. Heureusement il n’a pas vu les deux poissons péchés ni assisté à l’épisode de la raie Mata. Je lui dis qu’il n’est pas question de lui donner le fusil ni de nous dessaisir des passeports. Il n’ose cependant pas monter à bord pour nous forcer et parle d’appeler la police. J’essaie de parler en anglais avec lui pour le calmer mais il ne comprend rien ou fait semblant de ne pas me comprendre. Charles tente de s’excuser en utilisant un petit peu de vocabulaire espagnol et en disant qu’il ne savait pas que la chasse sous marine était interdite dans le port et qu’il n’y a aucun panneau d’interdiction visible. Il ne se calme pas et répond que c’est une loi qui s’applique dans tous les ports. Un autre fonctionnaire arrive à la rescousse. Ce dernier semble plus placide que le premier et tient un appareil photo à la main. Nous acceptons qu’il prenne une photo du fusil et qu’il note le numéro de la carte d’identité de Charles. Les deux fonctionnaires finissent par partir en demandant à Charles de passer à leur bureau. Je crains qu’ils ne lui collent une amende.

Les immigrants


Le lendemain, pendant que nous nous préparons les sacs pour faire le tour de l’île en voiture, nous voyons une agitation inhabituelle se produire dans le port. Des personnels de la Croix Rouge espagnols et des policiers arrivent sur la jetée pendant que le canot de sauvetage sort en mer. Il ne tarde pas à rentrer en tirant une immense barque chargée de dizaines d’immigrants africains. Les médecins de la Croix Rouge prennent en charge immédiatement les immigrants les plus mal en point en les soignant sur le quai près des ambulances. Edith constate que plusieurs immigrants sont mis directement dans des sacs à fermeture éclair. Cela signifie qu’ils sont morts. Le calme qui règne est impressionnant. Les immigrants restent très pacifiques et attendent patiemment dans la barque que les personnels de la Croix Rouge les sortent les uns après les autres. Ce sont de jeunes hommes et des adolescents. Les badauds regardent la scène en parlant entre eux à mi voix.

Un bateau de plongée emmenant ses clients en excursion pour visiter les fonds sous marins passe devant la grande barque africaine. Le contraste est saisissant entre les jeunes africains qui viennent à la recherche d’un nouveau destin et les jeunes plongeurs européens en vacances.


























































































































































Nous apprendrons le lendemain par le journal local que les immigrants étaient 123 sur la barque longue de 28m et large de 4m, qu’ils venaient de Guinée Conakry, qu’ils avaient navigué 20 jours. Deux d’entre eux étaient morts en cours de route, une vingtaine étaient mal en point à la suite de déshydratation et d’hypothermie, le pronostic vital était réservé pour trois d’entre eux. La barque a été complètement désorientée en haute mer pendant plus d’une semaine et il est miraculeux que les immigrants aient aperçu les côtes d’ El Hierro avant qu’une tragédie majeure ne se produise à bord. Les immigrants les plus mal en point ont été transportés par hélicoptère jusqu’à l’hôpital de Tenerife. Je ne sais pas ce que sont devenus les autres.

Le tour de l’île en voiture

Après cet épisode qui nous remue et nous donne matière à réflexion, nous entreprenons la visite de l’île. El Hierro offre des paysages magnifiques, des forêts de pins et quelques genévriers – on les appelle ici des sabines - aux formes extraordinaires, complètement tordues sous l’effet du vent. Le feuillage est penché sur le coté et touche le sol pour ne pas donner de prise au vent et éviter à l’arbre d’être déraciné.

Nous longeons la côte sud sur une belle route récente, mais sans parapet, étroite, en lacet et vertigineuse. La vue est constituée de cratères dans un univers sans âme de lave noire et déchiquetée. Nous visitons le centre archéologique d’ El Juan avant de prendre une piste qui nous mène jusqu’au mirador de Bascos qui nous offre un panorama superbe sur la région d’El Golfo, environ mille mètres plus bas.

 

 

 

 

 

















































Il est presque 13h et nous nous mettons à la recherche d’un restaurant. Ils sont rares dans cette région. Une pancarte à l’entrée de Frontera nous indique la présence d’une auberge, le Joya Belgara, au bout d’un petit chemin en contre bas. Nous empruntons le chemin et nous retrouvons devant une bâtisse fermée avec une très belle vue sur la mer en contrebas. Au moment de remonter dans la voiture, une porte du restaurant s’ouvre par laquelle un grand bonhomme d’une cinquantaine d’années me demande si je suis anglais, français ou allemand. Français réponds-je !

Il s’adresse alors à nous dans un français très correct et nous indique que son établissement ouvre à 13h donc dans 10mn.

Nous attendons et à l’heure dite il nous fait entrer dans sa gargote. Nous sommes les seuls clients. La décoration est à base de plantes vertes luxuriantes, d’instruments de cuisine, de tableaux et de diverses babioles. Elle est sympathique et kitsch. Elle masque des murs dont la peinture est à rafraîchir. Le patron nous conseille sa paella qu’il cuisine à la mode catalane. Nous suivons ses conseils. L’entrée de tomates aillées sur du pain est succulente, La paella est bonne sans être extraordinaire, le désert au flan caramélisé est savoureux. Et le vin ? Très bien aussi ! Un vin d’Espagne corsé ! Nous en dégustons deux bouteilles.

 

















Après ce bon moment où nous avons piqué quelques fous rires en nous moquant de la serveuse très gentille qui semble être la femme du patron, nous reprenons notre chemin vers les miradors du centre de l’île où la montagne culmine à 1500m environ.



















Nous grimpons allégrement la route en lacets, encore sous l’influence du bon repas que nous venons de prendre, sans craindre la maréchaussée qui ici est n’est pas planquée à l’affût dans les fourrés, pour verbaliser les conducteurs à propos de leur taux d’alcoolémie ou de leur vitesse supposée excessive.

Après les 2 bouteilles de vin d’Espagne que nous avons bu à trois, j’ai sûrement un taux d’alcoolémie répréhensible, mais je roule sans excès de vitesse, avec une grande attention pour les lacets de la route et pour mes passagers. Tous mes sens sont en éveil. Je ne conduis pas dangereusement. Et merde pour la police française si elle me lit !!!! Pendant que je suis aux Canaries, je reconstitue sans risques les quatre ou cinq points du permis de conduire qu’elle m’a ôtés les uns après les autres sous des prétextes fallacieux, dans le but unique de remplir les caisses de l’Etat français.

 

Nous nous arrêtons pour admirer les points de vue offerts par les miradors. Nous passons par San Andrés, El Mocanal, repassons par le bord de mer et remontons à Valverde que nous visitons rapidement. Seule l’église et sa place sont intéressants. Nous laissons la voiture de location près de la station de bus, les portes non verrouillées et les clés sur le pare soleil. Les locations de voiture ici sont « full option » pour 33€ par jour donc assurance comprise et il n’y a pas d’expertise au départ ni à l’arrivée. Le loueur se débrouille pour venir rechercher son automobile là où on lui a dit qu’on la laissait, en accord avec lui tout de même !



















Nous rentrons à La Restinga en autocar avec un chauffeur prudent dont j’admire la conduite sur les routes sinueuses. Il s’arrête de temps en temps en pleine campagne pour faire monter des paysans qui rentrent chez eux.

A notre retour au port il ne reste pratiquement rien du passage des immigrants. Seule la grande barque de 28m a été sortie de l’eau et déposée sur le quai.

 

Les équipages français nous avaient prévenus avant leur départ qu’un coup de vent était annoncé pour dans deux jours. Nous décidons de partir le soir même et de naviguer de nuit jusqu’à Tenerife. Nous prenons une dernière météo sur Internet dans notre restaurant favori, La Vieja Pandorga de La Restinga, en buvant une nouvelle bouteille de vin, d’Hierro cette fois ci. Le patron est toujours aussi sympathique, surtout vis-à-vis d’Edith.

Nous largons les amarres à 21h. C’est la première navigation de nuit pour Charles. En quittant le ponton il crie « Adios » à l’attention des fonctionnaires chargés de la protection du site qu’il n’a pas revus. A cette heure ci ceux-ci ne sont pas là pour répondre à son salut.

Nous l’astreignons à une veille d’une heure pour toute la nuit. Il s’en tire bien et peut dormir tranquillement le reste du temps. Avec Edith nous veillons la route et manoeuvrons le bateau. La lune est presque pleine et éclaire la mer. Edith s’amuse à identifier les étoiles. Le vent est pile dans le nez comme prévu. Nous tirons des bords pendant une à deux heures puis poursuivons au moteur en route directe vers Las Galletas que nous atteignons à 10h30 du matin contre un vent faible et une houle raisonnable. Après le déjeuner, sans encore avoir mis le pied à terre, nous optons pour une petite sieste mais nous ne nous réveillons qu’à la nuit tombée. Nous avons du sommeil en retard. Ce n’est que le lendemain que nous reprenons nos esprits et entamons les corvées de lavage du bateau, de nos habits et de nos personnes après 7 jours passés sans ravitaillement en eau et électricité. J’ai seulement utilisé le groupe électrogène pendant une heure au mouillage de  Valle Gran Rey pour recharger les batteries et permettre à Edith de faire du pain avec le four électrique 220v.

 

De Las Galletas à Mogan

Nous accueillons le samedi 15 novembre 2008 Nathalie, la sœur d’Edith et son compagnon Stéphane qui viennent passer une semaine avec nous.

Dès le lendemain nous filons tous les cinq vers Mogan sur l’île de Gran Canaria pour y passer la semaine. La traversée d’une cinquantaine de milles est un petit peu houleuse et ventée au départ.

Mes deux nouveaux équipiers vont rapidement s’étendre sur les couchettes pour échapper au mal de mer. La fin du trajet se fait au moteur et tout le monde retrouve la forme en même temps que le joli port de Mogan.

 

 

 

L’orchestre que nous avons tant aimé avec Edith est reparti et le kiosque à musique reste vide tous les soirs. Nous profitons cependant des bons petits restaurant de Mogan. Nathalie et Stéphane louent une chambre d’hôtel, plus confortable et plus intime que la cabine arrière du bateau.

 

 

En milieu de semaine nous faisons avec Harmonie une virée à Puerto Rico, distant de quelques milles de Mogan. Nous mouillons quelques heures devant l’entrée du port, en face de l’habitation d’un ermite qui a construit un cabanon à l’entrée d’une grotte en pleine falaise. Il vit là, nu.

Nous profitons du beau temps de la journée pour faire de la chasse sous marine et de la baignade avant de rentrer à Mogan en fin de soirée. La mer est plate sous le vent de l’île et la navigation est agréable.

 

 

 

 

 

 

Stéphane loue une voiture et nous refaisons le tour de Gran Canaria en passant par la route montagneuse de l’ouest qui offre les plus beaux paysages côtiers de l’île. Stéphane est au volant et se prend pour le champion du monde de Rallye Sébastien Loeb. Nous sommes bien ballottés dans les virages.

 

 

Nous nous arrêtons pour admirer les couleurs vertes, roses et orangées de la montagne. Nous dégustons des fruits locaux et un gâteau à la mangue dans une petite échoppe perdue au milieu de nulle part avant de reprendre la route vers le centre de l’île. Nous atteignons Cruz de Tejada où nous déjeunons chez Yolanda puis escaladons le Roque Nublo avant de retourner à Mogan.

 

 

A la fin de la semaine nous décidons de retourner à Tenerife. Avec Harmonie nous  avançons tranquillement sous le vent de l’île de Gran Canaria puis, arrivé dans le canal séparant les deux îles, nous filons franchement sur l’eau, à 8 nœuds, avec un bon vent de nord est. Mais peu à peu ce vent vire au nord à cause d’un gros nuage noir qui traverse notre zone. Nous nous retrouvons vent de face ce qui nous oblige à finir le trajet au moteur pour arriver à une heure décente. Nous tentons de nous amarrer dans le petit port de Radazul mais il n’y a plus de place. Nous repartons vers Santa Cruz situé cinq milles plus au nord et atteignons cette marina de nuit.

Le lendemain Nathalie et Stéphane reprennent l’avion vers la France où le froid les attend. Nous n’allons pas tarder à faire de même dès que j’aurai trouvé un endroit pour hiverner Harmonie quelques mois.

Nous retraversons à nouveau le canal entre Tenerife et Gran Canaria le dimanche 23 novembre pour nous rendre à Las Palmas. Il devrait y avoir de la place dans ce port après le départ des bateaux de l’ARC. Cette association regroupe plus d’une centaine de voiliers qui traversent l’Atlantique ensemble jusqu’à Sainte Lucie.
Nous arrivons quelques heures après le départ des bateaux et nous nous amarrons devant la capitainerie. Le maître de port nous installe le lendemain au ponton 9 sur pendilles.

Une grande semaine de nettoyage et d’hivernage d’Harmonie commence avant de prendre l’avion le premier décembre vers CDG via Madrid avec Europa pour 152€ la place.


La suite du voyage après quelques mois passés en France est racontée sur  :
 
http://sites.google.com/site/voyageharmonie/home

 

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  • : Voyage en bateau, de ports en ports. "Le voyage pour moi, ce n'est pas arriver, c'est partir. C'est l'imprévu de la prochaine escale, c'est le désir jamais comblé de connaître sans cesse autre chose, c'est demain, éternellement demain." (Roland Dorgelès)
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